L’Assemblée nationale du Bénin entre dans une nouvelle ère numérique. Ce mardi 5 août 2025, son président Louis Vlavonou a donné le coup d’envoi d’une formation de haut niveau en cybersécurité à l’intention des techniciens informatiques du Parlement. Une démarche qui s’inscrit dans une volonté claire : protéger l’institution contre les menaces numériques de plus en plus complexes.
Organisée avec le soutien de la Section nationale du Réseau Africain des Personnels des Parlements (SN/RAPP), cette formation repose sur le standard international COMPTIA Security+, une référence mondiale pour tout professionnel de la sécurité informatique.
S’adressant aux agents concernés, Louis Vlavonou n’a pas masqué son enthousiasme. Pour lui, cette formation n’est pas un simple atelier : c’est une étape stratégique dans la transformation du Parlement. « Nos agents doivent être capables d’anticiper et de réagir avec efficacité. La maîtrise des outils de cybersécurité est désormais un impératif », a-t-il affirmé.
Face à la recrudescence des attaques numériques qui visent les institutions publiques à travers le monde, l’Assemblée nationale béninoise choisit de ne pas attendre d’être victime pour agir.
Au-delà de la simple prévention, cette initiative illustre une ambition plus vaste : faire du Parlement une institution moderne, résiliente et techniquement compétente.
Selon Louis Vlavonou, le renforcement des compétences techniques est au cœur du chantier de modernisation engagé par le Parlement depuis plusieurs années. En sécurisant ses infrastructures numériques, l’Assemblée souhaite aussi se conformer aux normes internationales en matière de protection des données, gouvernance numérique et intégrité des systèmes d’information.
Le programme de formation s’étendra sur plusieurs semaines et débouchera sur l’obtention de la certification COMPTIA Security+. Ce précieux sésame atteste des compétences pratiques acquises par les bénéficiaires et renforce la crédibilité technique de l’institution.
Avec cette formation, l’Assemblée nationale du Bénin montre qu’elle ne se contente plus de suivre l’évolution technologique, mais qu’elle entend en maîtriser les enjeux et en faire un levier de performance publique.




