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Présidentielle Côte-d’Ivoire : après une dette de 250 000 FCFA, une seconde femme accuse le même candidat d’impayés.

À l’approche des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, une affaire personnelle prend une tournure publique et alimente le débat sur la moralité des candidats. L’artiste Grace Divine, première à tirer la sonnette d’alarme, avait révélé dans un post viral qu’un candidat à la présidentielle lui doit 250 000 FCFA, sans donner signe de remboursement. Depuis, une seconde femme est sortie de l’ombre, livrant un témoignage tout aussi accablant.

Contrairement à Grace Divine, qui évoquait un prêt personnel non remboursé, cette nouvelle voix pointe du doigt une prestation non rémunérée lors d’un événement artistique. Selon elle, il s’agirait de la vente de billets pour un concert de Kizz Daniel. « On vendait les tickets sous un soleil de plomb. Il a récupéré l’argent et on n’a jamais été payées. C’est très frustrant », a-t-elle confié.

Ces accusations, bien que non encore confirmées par l’intéressé, relancent une question essentielle dans le débat public : celle de la moralité des prétendants à la magistrature suprême. Sur les réseaux sociaux, les réactions sont partagées. Si certains prennent la défense du candidat en invoquant une cabale politique, d’autres saluent le courage des plaignantes.

Un internaute résume l’indignation d’une partie de l’opinion : « Ce n’est pas la dette le vrai problème, c’est l’éthique. On peut tous être en difficulté financière, mais fuir ses engagements sans un mot, c’est un problème de fond. »

L’artiste à l’origine de l’affaire est revenue sur la polémique pour clarifier sa position : « On a tous des dettes à un moment ou un autre. Ce qui compte, c’est de garder le dialogue, d’être transparent, même pour proposer un remboursement progressif. Disparaître ou bloquer les gens, c’est de la malhonnêteté. »

Le candidat mis en cause n’a pour l’instant fait aucune déclaration publique, mais le sujet suscite déjà des interrogations sur la crédibilité de certains profils en lice pour diriger le pays.

Comme le rappelle un extrait de la Constitution ivoirienne, « être de bonne moralité » est une condition pour pouvoir briguer la présidence. Cette affaire, partie d’un simple post sur les réseaux sociaux, pourrait bien devenir un test symbolique de cette exigence.

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