En Namibie, un incendie de grande ampleur menace l’une des plus importantes réserves naturelles d’Afrique. Depuis le 22 septembre, les flammes ont déjà consumé près d’un tiers du parc national d’Etosha, situé dans le nord du pays. Face à la gravité de la situation, le gouvernement a déployé plusieurs centaines de soldats dimanche 28 septembre pour tenter de contenir l’avancée du feu.
Ce parc emblématique, réputé pour sa richesse écologique, abrite 114 espèces de mammifères, dont le très rare rhinocéros noir, classé en danger critique d’extinction par l’UICN. La faune comme la flore y sont aujourd’hui gravement menacées.
L’incendie s’est propagé à une vitesse alarmante, alimenté par des vents puissants et une végétation exceptionnellement sèche, conséquences directes du réchauffement climatique et de la saison aride. Les premiers renforts militaires, une quarantaine de soldats, sont intervenus le 27 septembre, mais l’ampleur du sinistre a nécessité une mobilisation massive.
Les forces armées viennent soutenir les équipes de police, les riverains, les agriculteurs et les entreprises locales qui luttent contre les flammes depuis plusieurs jours, dans un véritable élan collectif.
Le parc d’Etosha, véritable sanctuaire de biodiversité, est également une destination phare du tourisme écologique en Afrique australe. La préservation de cet écosystème unique est cruciale, non seulement pour la protection des espèces menacées, mais aussi pour l’économie locale.
À ce jour, aucune estimation officielle des pertes animales ou matérielles n’a été communiquée. Les autorités appellent à la vigilance et poursuivent les opérations de maîtrise du feu, dans une véritable course contre la montre.
