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Nigéria : la journaliste Sommie tuée lors d’un braquage à son domicile à Abuja, vive émotion dans la presse.

La presse nigériane est sous le choc après la mort brutale de Somtochukwu Christelle Maduagwu, connue sous le nom de Sommie, journaliste et présentatrice sur la chaîne Arise Television. Âgée de 29 ans, elle a été tuée dans la nuit du 28 au 29 septembre 2025, lors d’un braquage armé survenu à son domicile, dans le quartier résidentiel de Katampe, à Abuja.

Selon les premiers éléments communiqués par la police, un groupe de plus de quinze hommes armés a fait irruption aux alentours de 3 h du matin dans un complexe sécurisé de seize appartements. Grièvement blessée durant l’assaut, Sommie a été transférée d’urgence à l’hôpital général de Maitama. Elle a succombé à ses blessures vers 4 h 30.

La direction d’Arise News a confirmé son décès dans un communiqué, saluant la mémoire d’« une professionnelle passionnée, dont l’engagement restera dans les mémoires ». La chaîne appelle à une enquête rapide et à l’arrestation des auteurs de ce crime, qui a profondément marqué le monde médiatique.

Sommie n’était pas seulement journaliste : elle était aussi avocate, formée au barreau nigérian. Son visage, familier des téléspectateurs d’Arise TV, incarnait une nouvelle génération de journalistes engagés, rigoureux et proches du terrain.

Le ministre du Territoire de la capitale fédérale, Nyesom Wike, a réagi dès l’annonce du drame, qualifiant cette disparition de « tragique et insupportable ». Il a assuré que « tout serait mis en œuvre pour retrouver les coupables ».

Le président Bola Tinubu, dans un message adressé à la famille et aux collègues de la journaliste, a salué la mémoire d’« une voix prometteuse du journalisme nigérian ». Il a exprimé sa solidarité avec le personnel d’Arise News et rappelé l’importance de garantir la sécurité des citoyens, en particulier celle des journalistes.

La police fédérale a ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de cette attaque. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer la montée de l’insécurité, même dans les quartiers supposés protégés de la capitale.

Sur les réseaux sociaux, des hommages affluent de toute la région, rendant hommage à une jeune femme brillante, engagée et respectée dans son métier.

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