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Burkina-Faso à la tête du Conseil des ministres de l’UEMOA : Aboubakar Nacanabo succède à Adama Coulibaly.

C’est désormais le Burkina Faso qui préside le Conseil des ministres de l’UEMOA. Le ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a été désigné à l’issue de la troisième session ordinaire du Conseil tenue à Dakar, remplaçant ainsi son homologue ivoirien, Adama Coulibaly, pour un mandat de deux ans.

Cette session s’est conclue sur plusieurs décisions majeures, dans un climat d’échange constructif salué par le président sortant. Adama Coulibaly a notamment mis en avant l’importance du rapport de surveillance multilatérale du premier semestre 2025, ainsi que les orientations de politique économique pour 2026, deux outils jugés essentiels pour guider les États membres vers une meilleure gouvernance économique.

Autre avancée clé : l’adoption d’un modèle commun d’enquête sur les conditions de vie des ménages dans l’espace UEMOA. Cet outil vise à harmoniser les indicateurs sociaux à l’échelle régionale, afin de mieux évaluer la qualité de vie des populations et d’orienter les politiques sociales.

Le Conseil a également validé les comptes de l’AMF-UEMOA pour l’exercice 2024, audités par la Cour des comptes de l’Union. Une révision du tarif du CREPMF a également été adoptée, permettant l’intégration des caisses de dépôts et consignations.

En prenant la parole, Aboubakar Nacanabo a exprimé sa reconnaissance envers les ministres de l’Union, promettant de s’inscrire dans la continuité des réformes engagées. Il a salué le « leadership exemplaire » de son prédécesseur et affirmé sa volonté de renforcer l’intégration économique régionale, tout en plaçant le développement humain au cœur des priorités.

Cheikh Diba, ministre sénégalais des Finances, a également salué l’efficacité de la présidence ivoirienne sortante, soulignant la méthode, la rigueur et la vision qui ont guidé les deux dernières années.

Avec cette nouvelle présidence, l’UEMOA poursuit sa dynamique d’intégration, dans un contexte régional exigeant, où la stabilité macroéconomique et la coopération entre États membres restent des enjeux cruciaux.

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