Jean Baptiste Elias, président du FONAC, a partagé son analyse sur le projet de création d’un Sénat au Bénin lors du symposium annuel de l’Institut des Artisans de Justice et de Paix. Il a rappelé que chaque pays reste libre de choisir ses institutions, mais a insisté sur l’importance d’une réelle cohérence entre le nom d’un organe et sa mission.
S’appuyant sur une étude portant sur 188 pays, il souligne que 107 n’ont pas de chambre haute. Il invite d’ailleurs le public à vérifier ses chiffres, réaffirmant son attachement aux données vérifiables. Transparency International sert également de référence dans son intervention. Le Cap Vert, considéré comme le moins corrompu d’Afrique de l’Ouest, ne possède pas de Sénat. Les Seychelles, Maurice et le Botswana, mieux classés que le Bénin, fonctionnent eux aussi sans chambre haute.
À travers ces comparaisons, Elias questionne la pertinence d’adopter le terme Sénat dans le contexte béninois. Il a enfin annoncé une prochaine déclaration officielle du FONAC, preuve que le débat institutionnel reste ouvert.




