Les États-Unis s’enfoncent un peu plus dans une crise budgétaire sans précédent. Depuis le 1er octobre 2025, les services fédéraux sont partiellement à l’arrêt. Cette situation, appelée shutdown, résulte de l’échec des négociations entre républicains et démocrates au Congrès, incapables de s’accorder sur le budget.
Dans ce contexte déjà tendu, le président Donald Trump a annoncé ce dimanche 5 octobre avoir lancé les premières vagues de licenciements au sein de l’administration fédérale. Face à la presse, il a confirmé que la procédure était déjà en cours, affirmant : « C’est en cours en ce moment même ». Aucun chiffre n’a été avancé, mais la déclaration marque un tournant dans cette crise, qui entre dans sa deuxième semaine sans aucune perspective de sortie.
Depuis le début de cette paralysie, plusieurs services publics sont à l’arrêt. Des centaines de milliers de fonctionnaires sont au chômage technique, certains sans rémunération. Désormais, l’exécutif passe à l’étape supérieure : des suppressions de postes définitives.
Donald Trump ne cache pas sa stratégie. Il accuse directement ses opposants politiques : « Tout ça, c’est la faute des démocrates. Les démocrates provoquent la perte de beaucoup d’emplois », a-t-il lancé, poursuivant son bras de fer avec le camp adverse. Les discussions au Congrès sont toujours bloquées, et les deux camps se rejettent la responsabilité de l’impasse.
Alors que le pays entame une deuxième semaine sans budget fédéral, les conséquences économiques commencent à se faire sentir. Retards de paiements, perturbations dans les services de santé et de sécurité, incertitudes dans les aides sociales : le quotidien de millions d’Américains est désormais affecté.
Si aucun compromis n’est trouvé dans les prochains jours, le blocage pourrait s’aggraver. Et avec les licenciements désormais engagés, la crise prend une tournure plus dure, plus politique que jamais.




