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Daniel Edah interpelle la classe politique autour de Bénin 2060

Dans un communiqué publié ce lundi, Daniel Edah, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2026, a salué l’adoption de la nouvelle vision stratégique Bénin 2060, tout en adressant un avertissement clair : pour réussir, ce projet ambitieux ne doit pas connaître le même sort que Bénin 2025 Alafia, resté lettre morte.

L’ancien ministre revient sur les débuts de la planification stratégique au Bénin, en rappelant qu’en 2000, sous la présidence de Mathieu Kérékou, le pays avait élaboré un cadre visionnaire à travers Bénin 2025 Alafia. Ce document, conçu avec l’appui du PNUD, fixait des objectifs forts pour faire du Bénin une nation stable, bien gouvernée et tournée vers l’unité. Mais selon Edah, l’absence d’engagement réel des gouvernements successifs a vidé cette stratégie de sa substance. Résultat : une gouvernance souvent improvisée, sans cohérence à long terme.

Face à cette histoire marquée par les occasions manquées, Edah se montre à la fois prudent et résolument optimiste. Il se félicite de l’adoption unanime de Bénin 2060 Alafia par l’Assemblée nationale, soulignant qu’un tel consensus politique est un signal positif. Mais il insiste sur un point crucial : cette vision ne portera ses fruits que si les partis politiques, les élus et les citoyens s’en emparent réellement.

« Il ne suffit pas d’adopter une stratégie. Il faut s’en inspirer pour agir, pour orienter nos politiques publiques, nos réformes et nos priorités », écrit-il. Pour lui, chaque acteur politique devrait désormais formuler une vision claire, cohérente avec Bénin 2060, et la défendre avec constance.

Engagé depuis 2014 à travers son mouvement NOUS LE FERONS, Daniel Edah milite pour un Bénin économiquement solide, socialement apaisé et pleinement intégré dans une Afrique en développement. Il se dit prêt à porter cette dynamique de long terme, convaincu que la réussite collective repose sur la fin des redémarrages perpétuels et des ruptures de cap.

Il conclut sur une note volontariste : « Nous l’avons. Nous le ferons. Il fera beau ! »
Une phrase qui résume sa volonté d’en finir avec l’inaction et de construire un futur aligné avec les aspirations profondes du peuple béninois.

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