Le drame s’est produit dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 août 2025. Un bus de la compagnie STM, transportant 54 passagers, a plongé dans le fleuve Ouémé après avoir heurté violemment la rambarde du pont de Thio, dans la commune de Glazoué.
Le véhicule, qui avait quitté Lomé pour Niamey, n’est jamais arrivé à destination. Deux passagers étaient descendus à Bohicon avant l’accident, laissant 52 personnes à bord au moment du drame.
Il était environ minuit lorsque le bus, immatriculé CC 0085MD, a quitté la chaussée pour s’enfoncer dans les eaux sombres du fleuve. Selon les premières informations fournies par le ministère de l’Intérieur, l’impact contre la barrière de sécurité a été si violent que le bus a immédiatement basculé dans le vide.
Aussitôt informé, le chef de l’État a ordonné le déclenchement du plan ORSEC. Ce dispositif a mobilisé les sapeurs-pompiers, les forces navales, la police républicaine ainsi que les équipes de la protection civile. L’opération de secours a débuté dans des conditions extrêmement complexes.
Dès l’aube du lundi 18 août, les recherches ont repris. Les plongeurs ont dû faire face à une eau trouble, sans visibilité, et à une profondeur de près de 15 mètres. Malgré ces obstacles, le bus a pu être remonté à la surface.
Le dernier bilan communiqué par les autorités fait état de 27 corps repêchés, de 9 rescapés hospitalisés à Savè et de 16 passagers toujours portés disparus. Le premier corps avait été retrouvé le 17 août. Les 26 autres ont été extraits le lendemain.
Le gouvernement béninois a exprimé sa compassion envers les familles des victimes et son soutien aux blessés. Le ministre de l’Intérieur, Alassane Séidou, a assuré que les opérations se poursuivent sans relâche pour retrouver les disparus et comprendre ce qui a conduit à cette tragédie.
L’enquête sur les circonstances exactes de l’accident est en cours.
