Une déclaration virulente diffusée sur la chaîne publique algérienne a mis en cause les Émirats arabes unis, accusés de jouer un rôle actif dans la propagation de discours hostiles à l’unité nationale algérienne. Le média d’État n’a pas mâché ses mots, qualifiant les Émirats de « structure artificielle » devenue une « fabrique de discorde et de malveillance ».
Selon la télévision algérienne, un média émirati aurait diffusé un contenu jugé offensant à l’égard du peuple algérien. Cette sortie médiatique vise notamment une émission de Sky News Arabia, lors de laquelle l’historien Mohamed Amin Belgheith aurait présenté la question amazighe en Algérie comme un « projet franco-sioniste » destiné à diviser le pays. Une affirmation qui a suscité l’indignation en Algérie, où cette intervention est perçue comme une atteinte directe à l’identité nationale et à la cohésion culturelle.
La télévision algérienne a dénoncé ce qu’elle considère comme une tentative délibérée de semer la zizanie au sein de la société, qualifiant les propos tenus de « toxiques », « grossiers » et « vides de toute rigueur scientifique ». Les termes utilisés pointent un discours « maladif », alimenté par des visions idéologiques archaïques, loin de toute objectivité historique. Une source gouvernementale, citée par des médias locaux, estime que ce type de contenu cherche à réactiver d’anciens discours visant à remettre en question les racines du peuple algérien et à affaiblir l’unité entre ses différentes composantes culturelles. Malgré les mises en garde répétées et l’attitude longtemps conciliante d’Alger, les autorités algériennes dénoncent un comportement persistant d’Abou Dhabi, qu’elles jugent incompatible avec les principes de respect mutuel et de souveraineté. Face à ce qu’elle considère comme une provocation ouverte, l’Algérie se dit prête à réagir fermement.
