Un employé d’une société commerciale au Bénin se retrouve devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il est poursuivi pour une série de délits graves : détournement de fonds, abus de confiance aggravé, faux en écriture de banque, usage de faux et vol de numéraire. En cause, plus de 106 millions de francs CFA qu’il aurait soustraits à son entreprise en manipulant les recettes journalières.
À la barre, l’accusé reconnaît une partie des faits. Il admet avoir utilisé 20 millions de francs CFA pour acheter une maison, qu’il affirme avoir ensuite revendue dans l’intention de rembourser. Mais il conteste la somme totale évoquée par l’accusation. Selon lui, d’autres personnes seraient également responsables d’opérations financières suspectes.

Les éléments à charge incluent des bordereaux de versement falsifiés, que la plaignante devra présenter à la prochaine audience. Le ministère public, de son côté, a rejeté la demande de mise en liberté provisoire introduite par l’avocat de la défense, préférant maintenir le prévenu en détention en attendant que la lumière soit faite.
La Cour a renvoyé le dossier au 17 juillet 2025. Cette prochaine étape devrait permettre d’entendre la version de la plaignante et d’analyser les preuves bancaires pour trancher sur la responsabilité de l’accusé et statuer sur une éventuelle peine.




