Après avoir célébré le 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Bénin avec les cérémonies officielles du 1ᵉʳ août, le président Patrice Talon et les membres de son gouvernement ont lancé leur traditionnel congé estival. Cette pause, devenue une habitude depuis son instauration en 2016, marque un moment de repos bien mérité avant la rentrée politique prévue le 1ᵉʳ septembre.
Mais que les Béninois se rassurent : les affaires de l’État ne sont pas mises sur pause.
Lors d’un point de presse tenu le 31 juillet, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a tenu à rappeler que tout a été prévu pour garantir la continuité du service public. Un système de rotation a été mis en place entre les ministres et leurs équipes. « Une équipe reste active pendant que l’autre prend son repos, puis les rôles s’inversent. Le pays continuera d’être bien géré, comme il l’est depuis bientôt dix ans », a-t-il assuré.
Ce dispositif permet d’assurer un suivi rigoureux des dossiers en cours et une gestion efficace des urgences administratives, même en pleine période estivale. Pas question donc de ralentir la machine gouvernementale.
Ces vacances gouvernementales, bien que symboliques, s’inscrivent dans une volonté d’équilibre entre performance et récupération. Elles traduisent également une approche moderne de la gestion publique, où le repos des décideurs est vu comme une condition de lucidité et d’efficacité à long terme.
La rentrée du 1ᵉʳ septembre sera l’occasion pour le gouvernement de reprendre pleinement ses activités, avec en ligne de mire les grands chantiers du second semestre 2025.




