Politique & Société

Bénin : Maximilien Claude Cocou Olympio nommé Coordonnateur de la Cellule juridique de la Présidence.

Par décret présidentiel n° 2025-535 en date du 11 septembre 2025, Maximilien Claude Cocou Olympio a été officiellement nommé Coordonnateur de la Cellule juridique de la Présidence de la République du Bénin. Magistrat de formation, il prend les rênes de cette nouvelle structure stratégique, créée pour consolider l’assise juridique de l’action présidentielle.

La nomination de M. Olympio intervient dans la foulée de l’adoption d’un décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement de cette cellule juridique, conçue comme un organe technique de conseil, de contrôle et de veille légale.

Avant d’accéder à ce poste, Maximilien Claude Cocou Olympio a exercé plusieurs fonctions à haute responsabilité dans l’administration béninoise. Il a notamment présidé la Commission nationale de mise en œuvre de la réforme structurelle de la décentralisation, un chantier majeur du gouvernement. Il a également travaillé au sein de la Direction des Affaires Civiles et Pénales (DACP) du ministère de la Justice, et siégé au Conseil d’administration du Centre de Documentation et d’Information Juridique, en tant que représentant de la Présidence.

Ce parcours, à la croisée du droit, de la réforme administrative et du conseil institutionnel, fait de lui un acteur aguerri des rouages juridiques et décisionnels de l’État.

La Cellule juridique de la Présidence a pour mission de centraliser l’ensemble des analyses juridiques requises dans le processus décisionnel présidentiel. Elle devra :

  • sécuriser la conformité des actes présidentiels avec la Constitution et les textes en vigueur ;

  • encadrer juridiquement les projets de décret, de nomination et d’instruction ;

  • fournir un appui technique sur les questions de droit public, administratif et constitutionnel.

Sa mise en place s’inscrit dans une dynamique de modernisation de la gouvernance et de renforcement de l’État de droit, dans un contexte régional marqué par une attention croissante portée à la légalité des actes exécutifs.

Cette nomination reflète la volonté du chef de l’État béninois de s’entourer de compétences juridiques de haut niveau, dans un environnement institutionnel où les enjeux de transparence, de constitutionnalité et de légitimité des décisions présidentielles sont de plus en plus scrutés par la société civile, les partenaires internationaux et les institutions judiciaires.

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