Politique & Société

Cotonou accueille un atelier régional du Fonds d’affectation spéciale des PMA/PEID depuis ce mardi.

Une grande première pour le Bénin. Du 20 au 22 mai 2025, Cotonou devient le carrefour africain des droits humains en accueillant l’atelier régional du Fonds d’affectation spéciale des Pays les Moins Avancés (PMA) et des Petits États Insulaires en Développement (PEID), sous l’égide du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.

Le lancement officiel de l’atelier a eu lieu hier, en présence du Garde des Sceaux, Yvon DETCHENOU, du représentant du ministre des Affaires étrangères, du président du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, Jürg LAUBER et de plusieurs partenaires internationaux.

Le choix de Cotonou pour accueillir cet événement de haut niveau ne doit rien au hasard. Selon Mahamane CISSE-GOURO, Directeur au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, le Bénin se distingue comme l’un des rares pays ayant ratifié l’ensemble des principaux traités relatifs aux droits humains. Il s’acquitte de ses obligations internationales avec rigueur et siège depuis 2024, pour la deuxième fois consécutive, au sein du Conseil des Droits de l’Homme.

Pendant trois jours, des représentants venus de toute l’Afrique se penchent sur l’impact réel du Fonds PMA/PEID dans l’accompagnement des pays à faible revenu dans la défense des droits fondamentaux. L’enjeu : faire le point sur les avancées, identifier les défis persistants, et définir ensemble les prochaines étapes. « Cet atelier offre une opportunité unique de partage d’expériences concrètes sur la mise en œuvre des engagements internationaux », a souligné l’ambassadrice Amour-Marie AKO, engagée dans les mécanismes onusiens.

Prenant la parole devant les participants, le ministre Yvon DETCHENOU a salué l’initiative et réaffirmé l’engagement du Bénin à être un partenaire actif de la promotion des droits humains sur le continent. Il a également exprimé son souhait de voir cet atelier renforcer les capacités des États présents et encourager une culture durable des droits humains. « Nous essayerons ensemble d’améliorer l’impact de ce mécanisme d’appui» , a-t-il affirmé.

Pour Ali OUATTARA, coordonnateur résident par intérim du Système des Nations Unies au Bénin, cette rencontre va au-delà des échanges techniques :« Elle ouvre la voie vers un avenir où justice et égalité deviennent des réalités tangibles pour chaque citoyen, et non de simples idéaux. »

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