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Crash d’un vol Air India à Ahmedabad : 241 morts, un seul survivant retrouvé.

Un Boeing 787 de la compagnie Air India, assurant la liaison entre Ahmedabad (Inde) et Londres Gatwick, s’est écrasé ce jeudi matin, causant la mort de 241 personnes sur les 242 présentes à bord. L’accident, survenu moins de quinze minutes après le décollage, a plongé l’Inde et la communauté internationale dans le deuil.

Seul un passager, assis au siège 11A, a été retrouvé vivant. Il se trouve actuellement en soins intensifs, dans un état critique mais stable, selon les autorités hospitalières.

Le vol AI 171 avait quitté l’aéroport d’Ahmedabad à 13h39, heure locale. Vers 13h54, le Boeing s’est abîmé dans une zone résidentielle proche de l’université de médecine de la ville. L’impact a provoqué une explosion violente, suivie d’un incendie.

Trois immeubles ont été endommagés, dont une résidence étudiante percutée de plein fouet. Le nez de l’avion a terminé sa course dans la cantine universitaire. Plusieurs étudiants ont été blessés et évacués en urgence.

À bord de l’avion se trouvaient :

  • 169 ressortissants indiens

  • 53 Britanniques

  • 7 Portugais

  • 1 Canadien

Selon les autorités indiennes, 204 corps ont été identifiés. Les recherches se poursuivent dans les décombres.

La tragédie a suscité une vague de réactions à l’échelle internationale. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a exprimé sa « profonde tristesse », tandis que le roi Charles III a déclaré être « extrêmement choqué ».

En Inde, Narendra Modi a évoqué une « épreuve déchirante » et promis un soutien total aux familles. Le Premier ministre portugais Luis Montenegro s’est dit « consterné » par la perte de ses compatriotes.

Fait notable, le Pakistan, en désaccord récent avec l’Inde, a officiellement présenté ses condoléances. Un geste salué comme un possible signal d’apaisement diplomatique.

L’origine du crash reste inconnue à ce stade. Une commission d’enquête conjointe a été mise sur pied, incluant des représentants de la DGAC indienne, de Boeing, et des autorités britanniques. Les boîtes noires de l’appareil n’ont pas encore été localisées.

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