C’est désormais officiel : Daniel Edah a annoncé, ce jeudi 25 septembre 2025, son adhésion au parti d’opposition Les Démocrates. L’annonce a été faite à l’issue d’une rencontre à Cotonou avec le président du parti, l’ancien chef d’État Boni Yayi.
Une décision politique qui pourrait bien peser lourd dans la dynamique des élections générales prévues pour 2026. « Je suis démocrate » : les raisons d’un engagement assumé
Face à la presse, l’ex-candidat du Mouvement pour la Prospérité Solidaire (MPS) n’a pas tourné autour du pot : « Je suis démocrate depuis que le président m’a fait l’honneur de m’impliquer dans le combat pour le recouvrement de nos libertés confisquées et la restauration de notre démocratie prise en otage. »
Daniel Edah dit rejoindre Les Démocrates non par opportunisme, mais parce qu’il croit en la capacité de cette formation à incarner un véritable projet d’alternance politique.
Il affirme adhérer pleinement à la vision portée par Boni Yayi et ses alliés : celle d’un Bénin réconcilié, uni et apaisé. « Il ne s’agit pas de prendre le pouvoir pour se venger. Il s’agit de reconstruire un pays où chacun peut vivre en paix, dans la dignité, sans exclusion ni représailles. »
Déjà cité comme l’un des potentiels candidats du parti Les Démocrates à la présidentielle de 2026, Daniel Edah laisse entendre qu’il se prépare à jouer un rôle de premier plan. Il voit dans cette plateforme politique un terreau favorable à l’éclosion de ses idées : « Ma vision est celle d’un Bénin économiquement prospère et socialement stable dans une Afrique bien intégrée et en plein essor. »
À l’heure où le parti vient d’installer son comité de candidatures, chargé de sélectionner les personnalités qui porteront ses couleurs en 2026, l’arrivée de Daniel Edah redessine les équilibres internes et pourrait bien rebattre les cartes.
Dans un discours empreint de sérénité, Edah a tenu à rassurer tous les Béninois, y compris ceux actuellement au pouvoir : « Il n’y aura ni chasse aux sorcières, ni règlements de comptes. Nous voulons simplement remettre de l’ordre pour que notre pays retrouve sa dignité et sa fierté. »
Il a appelé les citoyens à rester calmes et confiants, tout en invitant les forces vives à rejoindre un projet politique axé sur le dialogue, la cohésion et la justice sociale.
