Le paysage politique béninois vient de franchir un tournant décisif. Le Bloc Républicain (BR) et l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR), deux piliers de la majorité présidentielle, ont uni leurs forces autour d’un nom : Romuald Wadagni.
Cette désignation marque bien plus qu’un soutien électoral. Elle incarne la réussite d’une réforme politique majeure, engagée sous l’impulsion du président Patrice Talon. Loin des alliances instables d’autrefois, le Bénin affirme aujourd’hui une maturité démocratique fondée sur la stabilité et la vision à long terme.
Une figure solide issue des réformes
Romuald Wadagni, actuel ministre de l’Économie et des Finances, est devenu au fil des années l’un des visages les plus crédibles de la gouvernance béninoise. Sa trajectoire illustre ce que peut produire une politique cohérente : transparence, rigueur, performance.
De l’émission réussie d’Eurobonds à la négociation de financements stratégiques avec le FMI, en passant par la gestion de crises globales comme la pandémie de Covid-19 ou les tensions inflationnistes mondiales, Wadagni a piloté avec calme et méthode une transformation profonde des finances publiques béninoises. Les résultats sont concrets : amélioration du climat des affaires, attractivité internationale, meilleure protection des ménages.
Une candidature qui symbolise l’unité
En s’accordant sur sa candidature, le BR et l’UPR font preuve d’une discipline rare dans l’arène politique africaine. Pas de duel fratricide, pas de dispersion des forces. Ce choix stratégique témoigne d’une volonté commune : garantir une transition dans la continuité, préserver les acquis et ouvrir une nouvelle phase de modernisation.
Romuald Wadagni, par son profil à la fois technocratique et politique, offre cette double garantie : maintenir le cap des réformes tout en fédérant largement autour d’un projet national.
L’avenir se joue sur la stabilité
Le message est clair : le Bénin ne retournera pas aux divisions d’hier. La réforme du système partisan n’était pas une simple mise en conformité juridique. Elle portait une ambition profonde : celle d’unir, de structurer, de construire une démocratie efficace. Le soutien conjoint à Wadagni en est aujourd’hui l’illustration vivante.
À l’approche de 2026, c’est un choix de raison autant que de vision qui se profile. Derrière la sobriété du style Wadagni se cache une promesse forte : celle d’un leadership exigeant, inclusif et ancré dans la réalité des citoyens.




