L’Érythrée accuse l’Éthiopie de masser des forces militaires à la frontière commune, ravivant les tensions dans la Corne de l’Afrique. Le ministre érythréen de l’Information, Yemane Gebre Meskel, a dénoncé sur X les « rodomontades » éthiopiennes, affirmant que la mobilisation vise à contester l’indépendance du pays acquise en 1993.
Les autorités éthiopiennes, dont le Premier ministre Abiy Ahmed et le général Teshome Gemechu, affirment que l’accès à la mer Rouge est vital pour le pays et justifient le renforcement militaire par des considérations stratégiques et historiques sur le port d’Assab.
Cette recrudescence de déploiements militaires survient après le conflit frontalier de 1998-2000 et coïncide avec la mobilisation nationale érythréenne, alimentant les craintes d’un nouvel affrontement. Observateurs et analystes soulignent que les ambitions géopolitiques et maritimes des deux pays rapprochent la région d’un risque de conflit.




