Le deuxième Sommet africain sur le climat (ACS2) s’est ouvert ce 8 septembre à Addis-Abeba, en Éthiopie, au Centre international de conférences, sous l’organisation de l’Union africaine et du gouvernement éthiopien. La rencontre, qui durera deux jours, rassemble chefs d’État, partenaires de développement, organisations intergouvernementales, universitaires, ONG, femmes et jeunes.
Le sommet vise à renforcer l’unité africaine face à la crise climatique, à défendre les priorités du continent dans les négociations mondiales et à mobiliser des financements pour un développement vert et résilient. Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, a souligné la nécessité pour l’Afrique et les Caraïbes d’agir de concert sur la reconnaissance des crimes historiques, les réparations et l’élimination des injustices structurelles.
Carla Barnett, secrétaire générale de la CARICOM, a décrit le sommet comme un « retour à la maison », rappelant l’importance de la coopération dans la santé, les transports et le commerce, ainsi que la réforme des systèmes financiers internationaux. Parfait Onanga-Anyanga, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’UA, a qualifié l’événement de « rencontre historique des leaders africains et caribéens », soulignant ses opportunités de collaboration dans le commerce, l’investissement, le tourisme, la science et la justice.
Le sommet mettra l’accent sur la gouvernance climatique mondiale, la représentation des priorités africaines lors de la COP30 et du G20, et devrait aboutir à la Déclaration d’Addis-Abeba, à la publication de rapports stratégiques et au lancement d’initiatives mobilisant plusieurs milliards de dollars pour les investissements verts.
Parmi les participants figuraient le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, João Lourenço, président en exercice de l’UA, et de nombreux chefs d’État et représentants du secteur privé et de la société civile.




