La riposte militaire d’Israël contre des installations nucléaires iraniennes a suscité un tollé mondial. Face à l’escalade, les appels à la retenue et à la diplomatie se multiplient. Alors qu’Israël revendique une opération « réussie » contre le cœur du programme nucléaire iranien, l’Iran promet une riposte « forte » et invoque son droit à se défendre. L’ONU, par la voix d’Antonio Guterres, se dit « profondément préoccupée » et exhorte à « éviter toute escalade militaire au Moyen-Orient ».
Des puissances comme les États-Unis, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni, l’Inde, le Japon ou encore l’Allemagne, ont toutes exprimé leur inquiétude face aux risques d’embrasement régional. Washington, tout en réaffirmant son opposition à une Iran nucléaire, appelle à un retour aux négociations. Pékin et Moscou dénoncent une atteinte à la souveraineté iranienne, tandis que Paris et Londres appellent à « mobiliser les voies diplomatiques ».
Dans le monde arabe, la condamnation est unanime. L’Arabie saoudite, la Jordanie, Oman et le Pakistan dénoncent une « agression flagrante » contre un État souverain. La Jordanie, voisine d’Israël, a fermé son espace aérien par précaution. Le Venezuela, quant à lui, parle de « crime de guerre ».
Cette vaste mobilisation diplomatique souligne la gravité de la situation. À l’heure où les tensions entre Israël et l’Iran menacent de dégénérer en conflit ouvert, la communauté internationale tente d’éviter un nouvel embrasement au Moyen-Orient.




