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Gabon : l’Assemblée de la Transition boucle ses travaux avant l’installation des nouveaux députés.

Après vingt-cinq mois d’activité, l’Assemblée nationale de la Transition a officiellement clos ses travaux jeudi 13 novembre lors d’une cérémonie solennelle présidée par Jean-François Ndongou. Cette clôture ouvre la voie à l’installation des députés élus lors des législatives de 2025, dont la session inaugurale est prévue le 17 novembre.

La cérémonie s’est déroulée en présence du vice-président du gouvernement Alexandre Barro Chambrier, de membres du gouvernement, de responsables institutionnels et de représentants du corps diplomatique. Dans son allocution, Jean-François Ndongou a salué le dévouement des députés, qui ont examiné 105 textes et adopté 85 lois majeures. Parmi celles-ci figurent la loi référendaire, la nouvelle Constitution, le Code électoral, la loi sur les partis politiques, le Code de la santé et la loi sur la digitalisation. Plusieurs propositions de loi ont également été transmises au gouvernement pour promulgation.

Le président de l’Assemblée de la Transition a insisté sur la nécessité pour l’exécutif de poursuivre et d’accélérer le développement, rappelant que les attentes des populations restent prioritaires. L’Assemblée de la Transition, mise en place après le changement politique de 2023, avait pour mission de réviser les textes essentiels à la refondation institutionnelle avant le retour à l’ordre constitutionnel.

Selon le Secrétariat général de l’Assemblée nationale, les députés élus par la Cour constitutionnelle, conformément à la décision du 31 octobre 2025, se réuniront pour la session inaugurale et l’élection du Bureau le 17 novembre à 14 heures. Les nouveaux élus doivent accomplir les formalités administratives dès le 15 novembre.

La Cour constitutionnelle a confirmé la victoire de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), le parti du président Brice Clotaire Oligui Nguema, avec 101 sièges. Le Parti démocratique gabonais (PDG) obtient 17 députés, tandis que les autres formations politiques se partagent les sièges restants.

Cette clôture marque une étape clé dans la refondation institutionnelle du Gabon et le passage d’une Assemblée de transition à un parlement élu, symbole d’un retour progressif à la normalité constitutionnelle.

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