Le paysage politique gabonais a connu un nouvel ajustement ce vendredi. Le président de la Transition a procédé à un réaménagement provisoire du gouvernement, après la démission de plusieurs ministres fraîchement élus à l’Assemblée nationale. L’annonce a été faite par la secrétaire générale de la Présidence, Murielle Minkoue ép. Mintsa.
Ce mouvement intervenait dans une phase cruciale de préparation de la nouvelle Assemblée nationale et du renouvellement de diverses institutions. Depuis plusieurs mois, l’exécutif menait des consultations pour redéfinir l’action gouvernementale et installer une équipe capable d’accélérer les réformes engagées durant la Transition.
Les ministres concernés ont remis leur démission conformément aux règles constitutionnelles gabonaises, qui proscrivent le cumul d’un mandat de député avec des fonctions gouvernementales. Désormais parlementaires, ils sont appelés à se consacrer exclusivement à leurs nouvelles responsabilités afin de respecter la séparation des pouvoirs.
Pour éviter toute rupture dans la gestion publique, le chef de l’État a réparti les intérims entre plusieurs membres du gouvernement encore en fonction. Henri-Claude Oyima, ministre d’État, hérite de plusieurs portefeuilles, dont celui rattaché au vice-président du gouvernement. François Ndong Obiang, Hermann Immongault, Paul-Marie Gondjout, Louise Mvono et Nadine Nathalie Awanang figurent également parmi les responsables chargés d’assurer la gestion administrative de dix-huit ministères.
La Présidence précise que ce réaménagement reste temporaire et vise à garantir la stabilité institutionnelle dans l’attente de la mise en place d’un nouveau gouvernement. Ces dernières semaines, l’exécutif a intensifié des réformes clés : rationalisation de l’administration, restructuration des finances publiques, renforcement de la gouvernance. Des chantiers qui devront être approfondis par la future équipe gouvernementale.




