Vingt Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués vendredi 12 septembre dans plusieurs zones de la bande de Gaza, à la suite de frappes israéliennes intensives. Les bombardements ont visé des habitations, des rassemblements de civils en attente d’aide humanitaire, ainsi que des infrastructures médicales.
Au nord-ouest de Gaza, dans la région de Tuwan, une frappe a touché une maison appartenant à la famille Sultan. L’attaque a fait 14 morts, parmi lesquels plusieurs enfants, selon des sources hospitalières.
Dans le quartier de Sheikh Radwan, quatre personnes ont péri lors d’une autre frappe visant une zone où des civils étaient rassemblés.
L’armée israélienne a également eu recours à des robots chargés d’explosifs pour faire exploser des bâtiments résidentiels. Des tirs nourris d’artillerie et de mitrailleuses ont été signalés dans les environs, notamment à l’est du quartier de Choujaïya, également visé par des frappes.
Dans le centre de la bande de Gaza, des tirs ont visé un camp de déplacés situé à proximité de l’hôpital Aksa Chouhada, à Deir el-Balah. Plusieurs blessés sont à déplorer, notamment parmi des familles cherchant refuge dans cette zone.
Au sud, à Rafah, une frappe a tué un Palestinien qui attendait de recevoir une aide humanitaire.
À Khan Younès, un drone israélien a frappé l’hôpital Nasser, tuant Emin Abu Mouslim, membre du personnel du ministère de la Santé. L’attaque a directement touché l’enceinte médicale, déjà sous pression depuis des mois.
