Depuis le 7 octobre 2023, la bande de Gaza vit sous un feu continu. Les chiffres partagés ce lundi par le ministère de la Santé palestinien dressent un bilan glaçant : plus de 65 000 morts et près de 167 000 blessés en moins d’un an.
Rien que ces dernières 24 heures, 61 personnes ont été tuées et 220 autres blessées, selon les hôpitaux encore en service dans l’enclave. Les frappes israéliennes, combinées à une crise humanitaire aiguë, continuent de provoquer un lourd tribut parmi la population civile.
Depuis la rupture du cessez-le-feu le 19 janvier et la reprise massive des bombardements à partir du 18 mars, 12 785 Palestiniens ont perdu la vie, et plus de 54 000 ont été blessés.
Autre fait marquant : les attaques menées depuis le 27 mai contre les zones de distribution d’aide humanitaire, prétendument sous supervision israélo-américaine, ont fait 2 523 morts et 18 496 blessés supplémentaires. Ces zones, censées offrir un minimum de répit, deviennent elles aussi des cibles.
À ce jour, des milliers de corps restent piégés sous les décombres, dans un silence que ni les chiffres ni les mots ne peuvent vraiment combler.
