Le navire Handala a quitté le port de Siracusa, en Sicile, ce dimanche. Objectif : Gaza. À son bord, une vingtaine de militants venus de plusieurs pays, décidés à briser le blocus maritime imposé par Israël à l’enclave palestinienne depuis plus de 17 ans.
Cette nouvelle mission s’inscrit dans la continuité d’une campagne internationale portée par la Flottille de la Liberté. Quelques semaines plus tôt, le Madleen, un autre navire de la coalition, avait été arraisonné en pleine mer par les forces israéliennes. Les 12 civils non armés présents à bord avaient été arrêtés, malgré leur présence dans les eaux internationales.
Malgré cet incident, les organisateurs n’ont pas renoncé. « Nous continuons avec une solidarité mondiale à défier le siège israélien illégal et meurtrier », a déclaré la coalition sur X (anciennement Twitter).
À bord du Handala, environ 18 passagers, selon les estimations, dont deux membres de La France Insoumise (LFI), formation politique française d’opposition. Leur présence souligne le soutien d’une partie de la gauche européenne à cette opération maritime, qui mêle action humanitaire et engagement politique.
Le navire transporte de l’aide humanitaire et un message clair : celui d’une solidarité active envers les civils gazaouis, en particulier les enfants, dans un contexte humanitaire toujours plus dramatique. La coalition espère que cette initiative contribuera à alerter l’opinion publique et à faire pression pour la levée du blocus.
Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, le siège de Gaza empêche l’entrée régulière de biens essentiels et restreint sévèrement les déplacements. De nombreuses organisations internationales dénoncent une situation intenable sur le plan humanitaire.
Pour les militants à bord du Handala, chaque mile parcouru est un acte de résistance.
