La Commission électorale de Guinée-Bissau affirme être dans l’incapacité totale de publier les résultats de la présidentielle et des législatives du 23 novembre. Tout le matériel électoral a été détruit lors du coup d’État du 26 novembre, mené par des hommes armés alors que la proclamation des résultats était prévue le lendemain.
Selon Idriça Djalo, secrétaire exécutif adjoint de la Commission nationale des élections, aucun procès-verbal n’a pu être récupéré. Les conditions techniques nécessaires à la finalisation du scrutin sont donc inexistantes.
Le renversement du président Umaro Sissoco Embalo a interrompu un processus électoral déjà fragile. Depuis 2020, le pays vivait une période de forte instabilité politique, désormais aggravée par la disparition complète des documents électoraux indispensables à l’annonce des résultats.




