Depuis le mercredi 15 octobre 2025, le rappeur Booba, de son vrai nom Élie Yaffa, est retenu à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) à Paris. Il fait l’objet d’une enquête pour harcèlement et cyberharcèlement suite à une plainte déposée par son rival de longue date, le chanteur Gims, ainsi que la compagne de ce dernier, DemDem.
Les deux plaignants dénoncent plusieurs publications offensantes postées par Booba sur les réseaux sociaux. Certaines attaques visent directement le physique de Gims, avec des propos tels que « Tu ressembles à une croquette pour chat, sale sorcier ». Booba aurait également tenu des propos injurieux envers DemDem, la qualifiant de « pondeuse » et de « catin », et publié une image d’elle en sous-vêtements dans un contexte particulièrement sexualisé. Le rappeur aurait aussi insulté Gims en le traitant de « fils de pute de mari ».
Au-delà des réseaux sociaux, les paroles de la chanson « Dolce Camara » de Booba sont aussi passées au crible. Dans un couplet, il évoque DemDem en des termes jugés déplacés par ses détracteurs : « On les aime fraîches, bien michtos, qui savent accueillir comme DemDem », une allusion critiquée concernant la compagne de l’ex-membre du groupe Sexion d’Assaut.
Booba n’en est pas à son premier dérapage judiciaire. En 2023, il avait déjà été mis en examen pour des faits similaires concernant la célèbre agente d’influenceurs Magali Berdah, qui l’accusait de menaces de mort, cyberharcèlement et recel. Le rappeur doit également comparaître devant la justice le 9 décembre 2025 à Paris pour des accusations de harcèlement en ligne contre une journaliste de France Info et Tristan Mendès-France, expert et commentateur public.
Cette nouvelle affaire ravive le débat sur la responsabilité des artistes sur les réseaux sociaux et leurs limites face aux accusations de harcèlement.




