Politique & Société

Inondations à Cotonou et Abomey-Calavi : le ministre conseiller Jacques Ayadji en mission d’urgence dans les zones à risque.

Alors que les premières pluies ont provoqué des stagnations d’eau inquiétantes dans plusieurs quartiers de Cotonou et d’Abomey-Calavi, le ministre conseiller Jacques Ayadji est descendu sur le terrain ce mercredi 21 mai afin d’inspecter les axes les plus touchés , comprendre les causes des dysfonctionnements et imposer des solutions durables.

Parmi les points noirs visités :

  • L’axe Akassato – Marché de gros,

  • Le carrefour Adjaha Aïbatin,

  • L’avenue du Canada, carrefour Franc Prix.

Des zones récemment aménagées ou encore en réhabilitation, mais déjà mises à l’épreuve par les premières averses. Résultat,  stagnations d’eau, caniveaux obstrués, écoulement ralenti.

Sur le tronçon d’Akassato, c’est un amas de sable qui avait bloqué les systèmes de drainage. Après un curage d’urgence, l’écoulement a pu être rétabli. Mais pour Jacques Ayadji, il est clair que des mesures préventives s’imposent : « On ne peut pas compter uniquement sur des curages permanents. Il faut piéger le sable avant qu’il n’atteigne les collecteurs. »

Le ministre conseiller a exigé la mise en place rapide de systèmes de filtration en amont, appelant les entreprises et services techniques à plus de rigueur. Il insiste aussi sur le respect strict des normes de qualité et de durabilité des infrastructures.

Au-delà des aspects techniques, Jacques Ayadji a tenu à éduquer et responsabiliser les populations. Selon lui, « Une stagnation temporaire n’est pas dramatique si l’eau continue de s’écouler. C’est comme un embouteillage : ce n’est pas l’arrêt complet, mais la lenteur du flux qui pose problème. »

Il a aussi dénoncé les comportements dangereux, notamment la circulation à contresens sur des voies fraîchement rénovées, appelant à plus de civisme pour garantir la sécurité de tous.

Entouré de techniciens, d’ingénieurs et de représentants d’entreprises, Jacques Ayadji a fait passer un message clair : pas de complaisance face aux risques d’inondation. Le mot d’ordre est simple : agir vite, anticiper, et bâtir durable.

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