Le Pakistan continue de faire face à des conditions météorologiques extrêmes. Ce mercredi 20 août, l’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA) a annoncé que de nouvelles pluies de mousson ont causé la mort d’au moins 21 personnes. Un nouveau drame qui s’ajoute à une série de catastrophes naturelles ayant déjà coûté la vie à plus de 400 personnes au cours de la dernière semaine.
Les régions touchées sont parmi les plus vulnérables du pays. À Gilgit-Baltistan, au nord, onze personnes ont perdu la vie. Ce territoire montagneux, réputé pour ses sommets vertigineux, est aussi particulièrement exposé aux glissements de terrain et aux crues soudaines. Dix autres décès ont été recensés à Karachi, mégalopole économique et portuaire régulièrement submergée dès les premières grosses pluies.
Les autorités s’inquiètent de la persistance de ces épisodes climatiques violents, qui affectent non seulement les infrastructures mais aussi des milliers de familles déplacées. Les secours sont débordés et les routes coupées compliquent l’acheminement de l’aide humanitaire.
Avec un climat de plus en plus imprévisible, ces catastrophes rappellent l’urgence de renforcer la résilience des populations face aux effets du dérèglement climatique.




