Après l’annonce de la suppression de deux jours fériés pour redresser les finances publiques, le gouvernement précise : les entreprises devront payer une contribution en échange de la richesse produite pendant ces journées désormais travaillées, a indiqué ce mercredi 16 juillet 2025 la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet.
Concrètement, les salariés travailleront sans rémunération supplémentaire, car ces jours sont déjà inclus dans leur salaire annuel, a-t-elle expliqué sur TF1. En revanche, les entreprises devront verser une contribution, dont le montant et les modalités restent à définir. Selon le ministère, elle ne sera pas forcément calquée sur les 0,3 % appliqués à la journée de solidarité.
Le Premier ministre François Bayrou, qui avait évoqué mardi les lundi de Pâques et 8 mai comme jours concernés, estime que cette mesure devrait générer 4,2 milliards d’euros pour les caisses publiques. Elle s’ajouterait à la journée de solidarité mise en place en 2004.
Le dispositif s’appliquera à tous les travailleurs, qu’ils soient du public ou du privé, a précisé le ministère. Cette mesure, loin de faire l’unanimité, continue de susciter de vives oppositions dans les rangs politiques et syndicaux.




