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Justice : Washington renforce ses sanctions contre la Cour pénale internationale.

Les États-Unis ont annoncé mercredi un nouvel élargissement de leurs sanctions visant plusieurs responsables de la Cour pénale internationale (CPI), accusée par Washington d’excéder son mandat et de menacer ses ressortissants ainsi que ses alliés israéliens.

Dans un communiqué officiel, le secrétaire d’État Marco Rubio a désigné quatre personnalités : Kimberly Prost (Canada), Nicolas Guillou (France), Nazhat Shameem Khan (Fidji) et Mame Mandia Niang (Sénégal). Ces mesures reposent sur le décret exécutif 14203, instauré sous l’administration Trump, permettant de sanctionner les individus impliqués dans des enquêtes ou poursuites dirigées contre des ressortissants américains ou israéliens sans leur accord.

Washington accuse la CPI de « politisation », « abus de pouvoir » et « violation de la souveraineté nationale », qualifiant la Cour de « menace à la sécurité nationale » et d’« instrument de guerre juridique » contre les États-Unis et Israël.

« La politique du gouvernement américain reste de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger nos troupes, notre souveraineté et nos alliés des actions illégitimes de la CPI », a déclaré M. Rubio, réaffirmant la ligne de fermeté des administrations précédentes.

Au-delà de ces sanctions, les États-Unis invitent leurs partenaires internationaux à s’opposer aux démarches de la Cour. « J’exhorte les pays qui continuent de soutenir la CPI à résister aux revendications de cette institution en faillite », ajoute le communiqué.

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