Les autorités libanaises ont annoncé, lundi 15 septembre 2025, le démantèlement d’un réseau international de trafic de drogue. L’opération a permis de stopper l’envoi de haschich et de comprimés de captagon vers l’Arabie saoudite.
Selon le ministre de l’Intérieur Ahmad al-Hajjar, le chef du réseau et plusieurs complices ont été arrêtés. L’organisation avait des ramifications en Turquie et en Australie et envisageait d’étendre ses activités jusqu’en Jordanie.
La police a saisi 6,5 millions de comprimés de captagon et 720 kilos de haschich, prêts à être expédiés depuis le port de Beyrouth. Le ministre a rappelé que la lutte contre le trafic de stupéfiants constitue « une priorité de l’État libanais ».
Cette annonce survient une semaine après une autre saisie record de huit millions de comprimés de captagon, estimés à plus de 90 millions de dollars.
Le captagon, amphétamine de synthèse, est devenu au fil de la guerre civile la principale exportation illicite de la Syrie, accusée d’avoir bâti un véritable narco-État sous Bachar al-Assad. Le Hezbollah libanais est également soupçonné de jouer un rôle clé dans ce commerce, via la frontière poreuse entre les deux pays.




