Ce lundi 17 novembre 2025 pourrait rester comme une date clé dans le mandat de Donald Trump. Dans quelques heures, le Conseil de sécurité de l’ONU se prononcera sur le plan de paix proposé par le président américain pour la bande de Gaza, toujours fragilisée par des années de conflit avec Israël.
Le projet de résolution porté par Washington s’appuie sur une initiative majeure. Il prévoit la mise en place d’une force internationale chargée de stabiliser Gaza. D’après les informations publiées par Le Monde, cette force aurait pour mission de sécuriser les frontières en coopération avec Israël et l’Égypte, de démilitariser Gaza, de désarmer les groupes armés, de protéger les civils et de former une nouvelle police palestinienne.
La composition de cette force, encore tenue secrète par les États-Unis, reste l’un des points en suspens. Le texte confie également un mandat au « comité de la paix » jusqu’au 31 décembre 2027. Cet organe servirait d’autorité transitoire à Gaza en attendant une réforme en profondeur de l’Autorité palestinienne.
Autre élément marquant du projet américain, la mention d’un possible État palestinien dans l’avenir. Cette perspective est aussitôt rejetée par Israël, qui maintient fermement sa ligne rouge. Dimanche 16 novembre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rappelé cette position sans détour en affirmant que son pays n’acceptera « aucun État palestinien, sur aucun territoire ».
Le vote de ce jour revêt donc une portée internationale, au moment où l’ONU doit décider si elle entérine la vision de Donald Trump pour la région. Ce plan avait déjà permis d’aboutir au cessez-le-feu du 10 octobre 2025 entre Israël et le Hamas, après des mois de tensions extrêmes.
Le monde observe désormais ce Conseil de sécurité qui doit trancher entre validation et rejet d’une initiative qui pourrait redessiner l’avenir politique et sécuritaire de Gaza.
