Une nouvelle attaque ciblant un établissement scolaire a endeuillé le nord-ouest du Nigéria. Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2025, vingt-cinq élèves ont été kidnappées par des hommes armés dans l’État de Kebbi, a confirmé la police.
Selon le communiqué officiel, un groupe de « bandits lourdement armés » a pris d’assaut l’école secondaire publique pour filles de Maga, dans le district de Danko. Malgré un échange de tirs avec les forces de l’ordre, les assaillants ont réussi à escalader la clôture de l’établissement avant d’enlever les jeunes filles dans leur dortoir, puis de disparaître vers une destination inconnue.
L’attaque a coûté la vie à Hassan Makuku, membre du personnel scolaire, tandis qu’un enseignant, Ali Shehu, a été blessé à la main.
Pour retrouver les élèves, un dispositif conjoint policiers, militaires et milices civiles a été déployé. Les équipes ratissent les zones empruntées par les ravisseurs, ainsi que la forêt voisine, dans l’espoir de sauver les enfants et d’appréhender les responsables de cette attaque.
Au Nigéria, les enlèvements contre rançon restent courants, nourris par l’insécurité chronique. Depuis plusieurs années, les États du centre et du nord-ouest sont en proie à des gangs criminels qualifiés de « bandits », qui ont pris le contrôle de nombreuses zones rurales. Ces violences, autrefois centrées sur les conflits entre agriculteurs et éleveurs, se sont progressivement muées en une criminalité organisée d’une redoutable ampleur.




