De violentes pluies se sont abattues mardi matin sur la bande de Gaza, plongeant le complexe médical Al Shifa et des milliers de abris de déplacés sous les eaux. Une tempête accompagnée de vents puissants frappe la région depuis la veille, aggravant une situation humanitaire déjà critique.
À Gaza, le plus grand hôpital du territoire a vu plusieurs de ses services essentiels, dont les urgences et l’accueil, envahis par les eaux. Déjà fragilisé par les bombardements et les incendies, Al Shifa peine à fonctionner normalement malgré les travaux engagés depuis le cessez-le-feu du 10 octobre 2025. Le manque de matériel médical, lié aux restrictions d’accès, complique davantage la prise en charge des patients.
Dans les zones de déplacés, des milliers de tentes ont été inondées ou arrachées par le vent. À l’aube, de nombreuses familles ont découvert leurs abris submergés et leurs biens dispersés. Faute d’alternative, certains ont trouvé refuge dans des bâtiments partiellement détruits.
La Défense civile de Gaza alerte sur un danger imminent. Selon son porte-parole, Mahmoud Basal, des milliers de maisons endommagées risquent de s’effondrer sous l’effet des intempéries, mettant en péril la vie de centaines de milliers de personnes sans abri. Deux mois après le cessez-le-feu, cette tempête vient intensifier une crise humanitaire toujours sans réponse durable.




