La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et le gouvernement namibien ont officiellement validé la candidature de l’Inspectrice générale adjointe de la police namibienne, Anne-Marie Nainda, à la présidence d’Interpol. Une étape majeure qui place la Namibie et la région australe au cœur de la gouvernance sécuritaire mondiale.
Cette annonce intervient à quelques semaines de la 93e Assemblée générale d’Interpol, prévue du 24 au 27 novembre au Maroc, au cours de laquelle les 195 pays membres éliront le nouveau président de l’organisation internationale de police criminelle.
Le chef de la police namibienne, Joseph Shikongo, a appelé la communauté policière mondiale à soutenir cette candidature, saluant en Mme Nainda « une professionnelle intègre et expérimentée, dotée d’une solide vision opérationnelle indispensable à la mission mondiale d’Interpol ».
Recommandée en juin dernier par le sous-comité des chefs de police de la SADC et par l’Organisation de coopération des chefs de police d’Afrique australe (SARPCCO) lors de leur réunion en Tanzanie, Anne-Marie Nainda est considérée comme l’une des figures les plus respectées du maintien de l’ordre en Afrique.
Forte de plusieurs décennies d’expérience, elle a occupé divers postes de commandement au sein de la police namibienne et a collaboré avec plusieurs instances internationales de sécurité, notamment à travers Interpol.
Sa candidature incarne la volonté croissante de l’Afrique australe de jouer un rôle central dans la lutte contre la criminalité transnationale, tout en consolidant les efforts de coopération policière régionale et mondiale.
L’élection du futur président d’Interpol au Maroc marquera un moment clé pour l’organisation, dont le titulaire oriente la stratégie globale et représente les 195 pays membres. Pour la Namibie, cette candidature représente aussi un signal fort d’engagement en faveur de la paix et de la sécurité internationales.
