Entre juin et août 2025, l’opération Serengeti 2.0, menée conjointement par INTERPOL et Kaspersky, a mobilisé des enquêteurs de 18 pays africains et du Royaume-Uni pour contrer la cybercriminalité sur le continent. Cette initiative a permis l’arrestation de 1 209 cybercriminels présumés, le démantèlement de plus de 11 000 infrastructures malveillantes et la récupération de 97,4 millions de dollars, affectant près de 88 000 victimes.
Kaspersky a apporté son expertise en Threat Intelligence et en indicateurs de compromission (IoC), renforçant l’efficacité des enquêtes. Ses solutions avaient déjà détecté 10 000 échantillons uniques de rançongiciels en Afrique entre janvier et mai 2025. L’entreprise a également aidé INTERPOL à analyser une fraude à l’investissement en cryptomonnaies en Zambie, impliquant 65 000 victimes pour un préjudice estimé à 300 millions de dollars et entraînant l’arrestation de 15 individus.
Cette opération confirme l’efficacité de la coopération internationale lancée avec la première édition de Serengeti en 2024, qui avait permis plus de 1 000 arrestations et la prévention de pertes de 193 millions de dollars. Valdecy Urquiza, secrétaire général d’INTERPOL, souligne que ce type de coordination approfondit le partage d’informations et renforce les capacités d’enquête des pays membres.
Yuliya Shlychkova, vice-présidente chez Kaspersky, insiste sur l’importance des partenariats public-privé pour sécuriser un cyberespace africain en pleine numérisation et réduire les risques liés à la criminalité numérique. Le dernier rapport Africa Cyberthreat Assessment 2025 confirme la montée des menaces, incluant l’usage de l’intelligence artificielle et d’infrastructures d’attaques prêtes à l’emploi.
Kaspersky, active depuis 1997, continue d’accompagner les forces de l’ordre à travers des opérations majeures comme Africa Cyber Surge et Red Card, protégeant plus d’un milliard d’appareils et plus de 200 000 entreprises dans le monde contre les menaces numériques.




