Léon Basile Ahossi, ancien troisième vice-président du parti d’opposition Les Démocrates, brise enfin le silence autour de son départ. Dans un entretien accordé à Bip Radio, il clarifie les raisons de sa démission et rejette toute idée de trahison ou de marchandage politique.
Il explique avoir quitté Les Démocrates par conviction personnelle, rappelant qu’aucun engagement partisan ne peut être assimilé à un pacte irréversible. Il affirme n’avoir jamais promis une fidélité éternelle au parti et estime qu’un départ réfléchi ne devrait pas être interprété comme une rupture morale.
Concernant son avenir, il assure ne viser aucun poste et n’envisage pour l’instant de rejoindre aucune formation politique. Il ne sera pas candidat aux législatives de 2026, mais ne se retire pas totalement de la vie publique.
À propos de son soutien au candidat de la mouvance, Romuald Wadagni, il parle d’un choix assumé, comparable à celui qu’il avait fait en 2016 lorsqu’il avait soutenu Lionel Zinsou sans quitter l’opposition. Pour lui, cette démarche relève d’une conviction personnelle, pas d’un repositionnement stratégique.
Léon Basile Ahossi précise que sa démission ne date pas des récents événements au sein du parti, mais a été remise depuis plus de trois mois directement au président des Démocrates. »Ma démission date de plus de 03 mois et comme c’est maintenant que leur calendrier leur permet de l’annoncer, je l’accepte… » Une approche discrète selon lui, destinée à éviter toute polémique en pleine période électorale.
Même s’il ne détaille pas les raisons profondes de son départ, il confie avoir alerté plusieurs fois la direction avant de prendre sa décision. Soucieux de préserver le parti, il refuse d’exposer publiquement les divergences internes, tout en souhaitant « la paix et beaucoup de députés » aux Démocrates.
