La grève des enseignants à N’Djamena n’ira pas jusqu’au 7 novembre comme prévu. Réunis en assemblée générale le 3 novembre à l’école du Centre, les membres de la section locale du Syndicat des enseignants du Tchad (SET) ont décidé de suspendre leur mouvement du 4 au 11 novembre, le temps de laisser au gouvernement une dernière chance de répondre à leurs revendications.
Au cœur du désaccord, le décret n°477 fixant le statut des enseignants tchadiens. Le SET réclame depuis plusieurs mois sa révision, estimant que le texte ne reflète plus les réalités actuelles de la profession ni les besoins du corps enseignant.
Depuis la rentrée du 2 octobre, les écoles publiques sont restées fermées, empêchant des milliers d’élèves de suivre les cours. Cette paralysie du système éducatif a suscité un profond mécontentement, notamment chez les élèves du public, dont certains ont protesté dans les établissements privés pour exprimer leur colère.
La décision de suspendre la grève apporte un bol d’air aux familles et nourrit l’espoir d’une reprise rapide des cours dans la capitale tchadienne. Reste à savoir si le gouvernement répondra favorablement aux attentes du SET avant la fin de la trêve.
