La 9ᵉ Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-9), clôturée à Yokohama, a salué l’apport du Maroc dans la lutte contre le changement climatique et la gestion des migrations. Les chefs d’État africains et japonais ont mis en lumière l’engagement du roi Mohammed VI, considéré comme moteur dans la mise en place de mécanismes collectifs pour répondre aux grands défis du continent.
Parmi les actions marocaines rappelées figurent les trois Commissions africaines créées lors du Sommet d’action africaine (Sahel, bassin du Congo et États insulaires), désormais perçues comme des plateformes stratégiques pour défendre une voix africaine commune et capter les financements climatiques adaptés.
Les participants ont également mis en avant l’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA), lancée à Marrakech lors de la COP22, qui vise à renforcer la résilience de l’agriculture africaine à travers une meilleure gestion des sols, le développement de l’irrigation et l’accès à des financements adaptés.
Concernant les migrations, l’Observatoire africain installé à Rabat en 2020 a été cité comme un outil clé, fournissant des données fiables et facilitant la coopération entre États africains et partenaires internationaux.
En parallèle, le Japon a réitéré sa position sur le dossier du Sahara : le ministre des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya, a rappelé que Tokyo ne reconnaît pas le Front Polisario et que la participation de la RASD à la TICAD relevait uniquement de l’Union africaine.
Ces initiatives renforcent le rôle du Maroc comme acteur incontournable dans la recherche de solutions continentales, tout en confortant la crédibilité de sa diplomatie sur la scène mondiale.




