En France, un ancien policier a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle par la cour criminelle de Haute Garonne à Toulouse pour avoir violé trois femmes venues déposer plainte dans son commissariat entre 2017 et 2018.
Âgé de 55 ans, l’ex fonctionnaire a toujours nié les faits, affirmant que les relations étaient consenties. La justice n’a pas retenu sa version. La cour a ordonné son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles, assortie d’un suivi socio judiciaire de cinq ans.
L’homme a également été reconnu coupable d’agressions sexuelles sur deux autres femmes. Déjà interdit d’exercer, il lui est désormais définitivement interdit d’occuper toute fonction au sein de la police.
Les faits ont émergé à la suite du témoignage d’une victime entendue dans une autre affaire. L’enquête menée par l’Inspection générale de la police nationale a ensuite permis d’identifier plusieurs autres victimes, âgées d’une trentaine d’années au moment des agressions.
Selon les éléments examinés à l’audience, l’ancien policier exploitait la détresse des plaignantes, prétextant un geste de réconfort avant de passer à l’agression sexuelle ou au viol. À l’issue du verdict, il a été immédiatement incarcéré.
Pour les avocats des parties civiles, cette condamnation marque une reconnaissance judiciaire essentielle, même si les séquelles psychologiques demeurent profondes. Plusieurs victimes disent avoir perdu toute confiance dans l’institution policière.



