Les États-Unis viennent de mettre un coup d’arrêt brutal à toutes les demandes d’immigration provenant de 19 pays. La mesure, décidée sous l’administration Trump, fait suite à l’attaque armée ayant visé deux membres de la Garde nationale près de la Maison Blanche. Le suspect, un réfugié afghan entré en 2021 et naturalisé en 2025, est au centre des justifications avancées par Washington.
Selon des documents internes relayés par CBS News, les services américains de l’immigration ont reçu l’ordre de suspendre tout traitement final des dossiers émanant des pays concernés par le décret d’interdiction de voyager signé en juin. Cette pause administrative touche chaque étape du processus migratoire, y compris les naturalisations déjà programmées.

La liste regroupe l’Afghanistan, le Myanmar, le Tchad, la RDC, la Guinée Équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen, auxquels s’ajoutent des restrictions partielles pour le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Léone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela. Washington prévient que d’autres pays pourraient rejoindre cette liste.
La suspension englobe toutes les catégories : cartes de résidence, demandes d’asile et visas d’immigration. Elle concerne aussi bien les nouveaux arrivants que les personnes déjà installées sur le territoire américain.




