C’est un match assez décisif. Le Ghana et la Tanzanie n’ont plus le droit à l’erreur. Avec un seul point chacun après deux journées, les deux équipes jouent leur avenir ce lundi à Berkane (20h). Une victoire est impérative pour espérer atteindre les quarts de finale. Le nul ou la défaite signerait la fin de l’aventure.
Le nul arraché face à l’Afrique du Sud (1-1) a redonné vie aux Twiga Stars. Pour le sélectionneur Bakari Shime, ce match a marqué un tournant : « Contre les Sud-Africaines, on a trouvé notre identité. Contre le Ghana, ce sera tout ou rien. »
Le retour de la capitaine Opa Clement, buteuse lors du dernier match, renforce l’optimisme du groupe. Et une bonne nouvelle supplémentaire pourrait arriver avec l’entrée en lice de Clara Luvanga, star d’Al Nassr, remise d’une blessure à la cheville. Les Tanzaniennes espèrent briser la malédiction et égaler la performance de l’Éthiopie, demi-finaliste en 2004.
Les statistiques inquiètent : 31 tirs en deux matchs pour un seul but. Pourtant, Kim Björkegren, sélectionneur du Ghana, reste confiant : « Nous savons ce qu’il nous reste à faire. On a les moyens de se qualifier. »
Privé de Doris Baduawaa, son atout offensif, le coach pourrait miser sur Princess Marfo ou Princella Adubea pour relancer une attaque en panne d’efficacité. Une victoire permettrait aux Ghanéennes de viser la deuxième place, voire une qualification parmi les meilleurs troisièmes. Mais l’historique joue contre elles : en cinq éditions, elles n’ont passé les poules qu’une seule fois, en 2016.
À Berkane, il n’y aura pas de seconde chance. Le vainqueur continue, le perdant rentre à la maison.
