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Miss Côte d’Ivoire 2025 : Fatima Koné couronnée, le public crie à l’injustice.

Dimanche 29 juin 2025, Fatima Koné, 23 ans, est montée sur la première marche du podium pour devenir Miss Côte d’Ivoire 2025, représentant la région du Hambol. Un sacre sous les projecteurs, mais entaché d’une vive contestation, aussi bien dans la salle que sur les réseaux sociaux.

Derrière elle, Diane Gouano (région du N’Zi) a été désignée première dauphine, et Marie-Axelle Gbogou (région du Folon), deuxième dauphine. Pourtant, à peine la couronne posée, une pluie de critiques s’est abattue sur la nouvelle reine de beauté, mettant en doute la légitimité de sa victoire.

Fatima Koné n’a pas réussi à conquérir le cœur du public, qui l’a huée dès l’annonce des résultats. L’ambiance glaciale dans la salle a immédiatement trouvé un écho en ligne : sur les réseaux sociaux, les commentaires acerbes se sont multipliés. Entre accusations d’injustice et jugements esthétiques tranchants, une large frange du public estime que le choix du jury ne reflète pas la préférence populaire. « La finale la plus kpraaaaaaale de toute l’histoire », « La deuxième dauphine était bien au-dessus, soyons honnêtes », « Ce sourire, c’est pour Adjame, pas pour Miss CI », peut-on lire dans les réactions, parfois virulentes, postées sur X (ex-Twitter), TikTok ou Instagram.

Ce rejet n’est pas limité aux internautes anonymes. Plusieurs célébrités ivoiriennes ont exprimé leur désapprobation. En cause : un choix jugé incohérent avec les prestations et la prestance de certaines finalistes, notamment Marie-Axelle Gbogou, plébiscitée par le public pour son éloquence et sa présence sur scène.

Le COMICI (Comité Miss Côte d’Ivoire), souvent ciblé pour ses décisions controversées, est à nouveau sous le feu des critiques. Son silence depuis l’annonce des résultats n’a fait qu’alimenter les soupçons et la colère populaire.

Fatima Koné, malgré la tempête, a réagi avec calme lors de ses premières prises de parole, affirmant vouloir « représenter dignement la jeunesse ivoirienne » et faire honneur à son titre. Mais le défi est de taille : regagner la confiance d’un public largement désabusé et fracturé.

Ce sacre controversé pose à nouveau la question de la transparence dans les concours de beauté, et de la place de l’opinion publique face aux choix du jury. En attendant, la nouvelle Miss devra porter sa couronne avec la force et la résilience que requiert une polémique d’une telle ampleur.

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