L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé ce jeudi, la survenue de 48 cas d’Ebola en République démocratique du Congo, dont 31 personnes ayant malheureusement succombé. Cette nouvelle flambée marque la première épidémie déclarée dans le pays depuis trois ans.
Lors d’une conférence virtuelle depuis Genève, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué que la riposte est déjà engagée. Les autorités sanitaires ont commencé à vacciner les travailleurs de santé en première ligne ainsi que les personnes ayant été en contact avec les malades, dans la province du Kasaï, épicentre de cette crise sanitaire.
Plus de 400 doses du vaccin Ervebo, issues d’un stock national de 2 000, ont été acheminées à Bulape, où 16 patients sont actuellement pris en charge dans un centre spécialisé. Par ailleurs, plus de 900 contacts étroits sont suivis de près pour éviter toute propagation supplémentaire.
Le virus Ebola, qui trouve un réservoir naturel dans les forêts tropicales denses du Congo, provoque des symptômes sévères comme la fièvre, les douleurs musculaires et les diarrhées. Sa particularité réside aussi dans sa capacité à rester latent chez certains survivants, ce qui complique la lutte contre la maladie.
Aux États-Unis, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont publié un avis à destination des professionnels de santé afin de les préparer à toute éventualité. Cependant, ils estiment que le risque de transmission hors du Congo, notamment aux États-Unis, reste faible pour le moment.
Deux patients hospitalisés ont déjà guéri et quitté l’hôpital, un signe encourageant dans ce contexte difficile.




