La filière cajou prend un tournant stratégique. Du 24 au 26 avril 2025, la ministre béninoise de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou Assouman, a représenté le Bénin au 7ᵉ Conseil des ministres du CICC à Conakry. Objectif : faire de la noix de cajou africaine une force commerciale mondiale.
Réunis en Guinée, les 11 pays membres du Conseil International Consultatif du Cajou (CICC) — dont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana ou encore le Nigeria ont débattu des grands défis et perspectives de la filière. Le Mozambique, invité comme observateur, s’apprête à rejoindre ce cercle stratégique.
Parmi les grandes décisions prises :
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Création d’un Comité de relance de la filière, pour booster la transformation locale ;
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Objectif 2030 : doubler la capacité de transformation dans chaque pays membre ;
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Adoption d’un plan d’harmonisation des normes de qualité pour mieux accéder aux marchés internationaux ;
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Renforcement du financement des unités de transformation ;
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Mission confiée à la Côte d’Ivoire pour étudier l’introduction de la noix de cajou sur les marchés boursiers mondiaux.
Autre projet majeur à l’étude : la création d’une bourse régionale dédiée aux produits du cajou, pour garantir transparence, compétitivité et valeur ajoutée aux producteurs africains.
La ministre Shadiya Alimatou Assouman a salué les avancées du CICC et mis en lumière les efforts du Bénin : amélioration des standards qualité, hausse des volumes transformés localement, attractivité renforcée pour les investisseurs privés.
Cet engagement reflète la vision claire du pays de faire de l’anacarde un pilier de sa diversification économique, tout en contribuant à l’ambition collective de positionner l’Afrique comme leader mondial de la noix de cajou.
