Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, désormais unis au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), refusent toute approche bilatérale avec la CEDEAO. Ils exigent désormais des négociations collectives, à la suite de leur retrait coordonné de l’organisation ouest-africaine.
Récemment, le président malien Assimi Goïta a reçu à Bamako les ministres des Affaires étrangères de l’AES, après une première session de consultations tenue la veille avec la CEDEAO. Cette rencontre visait à harmoniser la position confédérale pour les échanges à venir. Le ministre burkinabè Karamoko Jean-Marie Traoré a insisté : « Nous avons convenu qu’il était essentiel d’avancer en tant qu’entités régionales égales ». Les ministres ont adopté un cadre de négociation structuré autour de volets politiques, diplomatiques, juridiques, sécuritaires et économiques.
La Confédération des États du Sahel affiche ainsi sa volonté d’être traitée comme un bloc uni, rejetant toute tentative de dialogue individuel. Le général Goïta, président en exercice de l’AES, a donné ses orientations en ce sens, marquant une nouvelle phase dans les relations avec la CEDEAO.
