Ce qui devait être une simple aventure nocturne s’est transformé en cauchemar pour un habitant de Sainte Rita, à Cotonou. Ce dernier a été victime d’un vol minutieusement planifié, impliquant une jeune femme et plusieurs complices. Grâce à son témoignage et à l’enquête menée par le commissariat du 8ᵉ arrondissement, six personnes sont aujourd’hui en garde à vue.
L’affaire débute dans la nuit du vendredi 25 juillet 2025. De retour du travail aux alentours de 2 heures du matin, le plaignant fait la connaissance d’une jeune femme séduisante. Charmé, il l’invite à passer la nuit chez lui. Le lendemain, convaincu de vouloir la revoir, il la contacte de nouveau. Elle lui fixe un rendez-vous dans le quartier Zogbohouè.
Arrivé sur place, il la retrouve entourée de trois hommes, mais ne soupçonne rien d’anormal. Il repart avec elle à son domicile, ignorant que les autres les suivaient discrètement.
Une fois dans la maison, la jeune femme lui propose une boisson dans une bouteille en plastique. Quelques minutes après l’avoir consommée, il sombre dans un sommeil profond. Profitant de son état, la jeune femme appelle ses complices. Ensemble, ils vident la chambre de ses objets de valeur et disparaissent.
Le lendemain matin, le réveil est brutal : non seulement la jeune femme n’est plus là, mais plusieurs biens ont disparu. Malgré les démarches du plaignant, elle reste introuvable… jusqu’au 25 août.
Alors qu’il se promène du côté de Vèdoko, il reconnaît soudainement la femme responsable de son malheur. Il l’interpelle sur-le-champ. Face à la pression, elle passe aux aveux et dénonce ses complices.
Les enquêteurs du commissariat du 8ᵉ arrondissement se mobilisent aussitôt. Une opération bien ficelée permet de mettre la main sur tous les membres du groupe. Lors des interrogatoires, les suspects reconnaissent leur implication. Ils révèlent aussi avoir revendu les biens volés à deux receleurs, qui ont eux aussi été arrêtés.
Tous les individus impliqués sont actuellement en garde à vue. Ils seront présentés à la justice dans les prochains jours pour répondre de leurs actes.




