A moins d’un an des élections générales de 2026, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Bruno Amoussou, a profité de l’occasion pour adresser un appel à la prudence et à l’unité à la Haute Direction du parti Union Progressiste le Renouveau (UPR). Loin des spéculations et des distractions, il a exhorté ses confrères à se concentrer sur ce qui est essentiel pour garantir des victoires décisives.
Lors d’une cérémonie d’échange de vœux, Bruno Amoussou, également porte-parole du comité des Sages, a exprimé une forme de préoccupation. Selon lui, avec l’approche des élections, « les informations, vraies ou fausses, circulent abondamment et sont présentées comme crédibles », rendant ainsi la vigilance impérative pour ne pas se laisser déstabiliser. « Nous sommes donc entrés dans une période où la vigilance est un impératif », a-t-il insisté.
Il a également souligné que, petit à petit, l’UPR se fait une place de choix dans le paysage politique béninois. Loin de se contenter d’une évolution lente, il a ajouté : « Petit à petit, l’UP le Renouveau, s’implante dans le paysage politique de notre pays, devient une référence. Et le rêve d’un certain nombre d’entre nous, c’est d’avoir des partis politiques solides et forts, capables de définir des politiques et de les mettre en œuvre. Ce rêve est en train de se réaliser. »
Tout en félicitant la haute direction pour leur démarche de vœux envers les sages, Bruno Amoussou a rappelé que la convivialité reste au cœur de leur projet. Une évolution qu’il estime primordiale pour l’avenir : « Cette démarche montre le progrès que nous réalisons dans la convivialité, qui a été notre ligne directrice depuis le début. »
Enfin, l’homme de Djakotomey a pris avec humour les rumeurs de sa propre mort qui circulaient récemment sur les réseaux sociaux. Réagissant avec une pointe de dérision, il a déclaré : « Ceux d’entre nous qui ont l’opportunité de voir ça avant de partir, c’est très bien. Ils en sont très fiers. Moi, prématurément, on m’a fait partir et revenir. On a dit : ‘Il est mort.’ On a dit : ‘Il est vivant.’ Jésus n’est plus le seul dans ce cas-là. Moi, je trouve formidable que cette possibilité nous soit donnée. »