À peine son dossier de candidature déposé pour la présidentielle d’octobre 2025, Kévin Fiéni, président du parti Pro-Côte d’Ivoire pour la démocratie, la prospérité et la souveraineté (PROCI-DPS), est la cible d’une vive controverse sur les réseaux sociaux. Il dénonce une tentative de discrédit orchestrée contre lui et annonce avoir saisi la justice.
Le candidat affirme avoir été publiquement accusé sur Facebook de ne pas avoir remboursé un prêt de 250 000 francs CFA contracté en 2019. La publication provient d’un individu se présentant comme un proche du protocole présidentiel. Pour Fiéni, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une opération de sabotage politique, survenue à peine 24 heures après son dépôt officiel de candidature auprès de la Commission électorale indépendante (CEI).
Dans un communiqué publié ce 27 août, il réagit fermement : « Ces allégations visent à me salir à un moment stratégique. » Il rappelle qu’il a pu régler sans difficulté les 50 millions de francs CFA exigés comme cautionnement par la CEI.
Refusant de laisser cette polémique entacher son image, Kévin Fiéni a mandaté son avocat pour saisir la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC). Le dossier a ensuite été transmis à la police judiciaire, chargée d’identifier l’auteur de la publication et d’enquêter sur les motivations réelles de cette campagne en ligne.
Dans un climat électoral tendu, où la CEI a déjà enregistré 60 candidatures, l’opposant déclare vouloir mener une campagne respectueuse, loin des attaques personnelles et des dérives numériques.
Il conclut en rappelant que la présidentielle n’est pas une arène de rumeurs, mais un moment démocratique où chaque candidat doit être jugé sur son projet, pas sur des accusations non vérifiées.
